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ToggleCarnet de voyage : Ecosse
Après un réveil difficile à deux heures du matin et un rapide temps de préparation, direction l’aéroport de Lyon. Arrivé là-bas aux alentours de cinq heures, j’avais déjà fait mon enregistrement en ligne, donc je suis directement allé aux contrôle des bagages sous le conseil du personnel d’Air France.
Ce n’était que la deuxième fois de ma vie que je prenais l’avion alors je n’étais pas très à l’aise avec les produits à sortir, à laisser à l’intérieur de la valise et comment les séparer dans les différentes caisses mise à disposition. Un véritable chaos, je me suis retrouvé avec pas moins de six caisses pour seulement ma veste, mon sac à dos et ma valise cabine, c’était véritablement absurde et l’agent qui était présent pour aider les voyageurs m’a rendu la tâche plus dure qu’autre chose.
Malheureusement, au cours de la procédure, entre le stress et le nombre bien trop important de caisses séparant mes affaires, je n’ai pas vu le stylet de mon ardoise numérique s’en détacher. Évidemment, le temps que je me rendes compte qu’il manquait quelque chose, il était bien trop tard… Après avoir accusé cette terrible perte, j’ai marché sans m’arrêter jusqu’au terminal, puis quatre minutes plus tard, jusqu’à la porte d’embarquement.
Je suis monté à bord d’un A330 qui avait été aménagé de sorte que pas un centimètre ne soit perdu. Ainsi, assit à mon siège dans une rangée de trois, je n’avais pas la place d’esquisser un mouvement, mes genoux bloqués dans le siège devant moi. Lorsque l’avion s’est mit à bouger, je me suis dit que mon supplice ne durerait pas trop longtemps, mais il a roulé durant de longues minutes pour aller jusqu’à la piste de décollage, j’ai cru qu’on ne partirait jamais…
Avant ce jour, je n’avais pris l’avion que pour le canada, dans un énorme avion relativement confortable, mais là… Le voyage a été inconfortable et je l’ai trouvé long, malgré la seule petite heure de vol. Je n’ai pas été très bien de tout le vol, les nausées se succédaient, par chance cela n’est pas allé plus loin et on s’est posé et j’ai enfin pu reprendre mon souffle.
Une fois à Paris, l’avion n’avait pas de place pour le débarquement des voyageurs, il a donc fallut attendre une bonne demi-heure avant de pouvoir enfin sortir pour atteindre le terminal suivant afin de prendre ma correspondance pour l’Écosse et rejoindre mon cousin qui m’attendait dans le terminal en question. Après une course effrénée en marchant… (n’oublions pas mon asthme bien-aimé) et sans avoir eut à repasser au contrôle des bagages, j’ai enfin pu rejoindre le terminal 2E où la suite du voyage m’attendait.
J’ai pu découvrir la Launge Air France grâce à mon cousin qui pouvait y accéder avec un invité. Un brunch plus tard, on s’est enfin rendu à la porte d’embarquement pour rejoindre le deuxième avion de la journée qui nous mènerais jusqu’à Édimbourg. Le vol est partit un peu en retard mais on a eut la chance d’avoir été placé à côté sur une ligne de trois libre, une faveur très appréciée après mon premier vol où la place était vraiment limitée. Cet avion là était un A220 et il était bien plus confortable que son prédécesseur du matin, je n’ai pas eu de nausées et cela malgré les quelques turbulences jusqu’à l’atterrissage.
Une fois arrivé en Écosse, on a du passé un scanner de passeport et une prise de photo, le tout automatisé sans aucun agent de douane ni de sécurité, c’était un peu étrange. Mais grâce à cette frontière des plus particulière et discutables en termes de sécurité, on est passé plutôt vite.
Ensuite vint l’enfer de la voiture de location, une file interminable et seulement deux comptoirs ouverts sur cinq. La voiture était déjà réservée en prévision du voyage, mais il nous a fallut deux bonnes heures d’attente pour parler à un agent, puis encore presque une demi-heure d’attente pour que la voiture vienne sur le parking de l’agence.
Une fois la voiture garée sur un « Park and Ride » à l’extrémité de la ville, seul parking gratuit et où l’on peut laisser son véhicule jusqu’à trois nuits sans craindre la fourrière, on est retourner en ville en bus à deux étages. Pour le trajet, j’ignore si c’est parce que le chauffeur s’est montré désagréable ou à cause de sa manière de conduire, mais ce voyage en bus jusqu’au centre d’Édimbourg a été des plus terrifiant, bien plus que les attractions à sensations de Disney-Land.
Nous avons déposés nos affaires à l’auberge de jeunesse appelé Hostel là-bas, puis nous avons erré à la recherche d’un endroit où manger et boire un petit quelque chose et y faire une pause méritée.
En définitif, la fin de l’après midi et la soirée ont constitué en une suite de longues marches découvrant la vieille ville et de pauses miam-miam. J’avais les jambes tellement douloureuses que je redoutais d’avoir de monstrueuses courbatures dés le lendemain. Par chance, une douche ultra chaude et une bonne nuit de sommeil m’ont épargné une gêne pour les jours à venir. En revanche, j’ai eu du mal à trouver une position et un sens dans lequel j’étais à l’aise dans le lit-box de l’auberge de jeunesse, mais une fois correctement installé, je me suis endormit comme une masse.
Au petit matin, vers quatre heures, c’est le froid qui m’a réveillé. Un des occupants de la chambre avait ouvert la fenêtre et malgré la couette, impossible de me rendormir. Une bonne nouvelle cependant, aucune courbature, c’était un vrai soulagement pour les explorations de la journée à venir.
Je me suis levé, réchauffé avec une douche et prit le temps d’écrire ces lignes et la journée d’hier, que j’avais reporté à aujourd’hui, tellement la fatigue m’avait assaillit après toutes les péripéties de la veille.
Il est maintenant sept heures et j’attends que mon cousin se lève pour que nous attaquions la journée, sans compte que je compte pleinement sur lui pour les interactions en anglais. Je vais tâcher d’en faire aussi, mais je ne fais que baragouiner quelques mots… il va me falloir de l’aide pour commencer. Une fois réunis, nous avons craqué pour un copieux petit déjeuner dans un bar-restaurant à quelques minutes de marche, puis avons visiter un cimetière connu pour ses visites nocturnes effrayante et angoissantes, mais de jour, rien de particulier ne se présenta à nous.
À dix heures, longue visite du musée Écossai d’Édimbourg, découvertes de pleins de petites choses qu’il me serait difficile de résumé en quelques phrases, mais j’y ai gagné un terrible mal de jambes. En plus d’être un vrai labyrinthe, le musée s’étendait sur sept étages, un rez de chaussée et un sous-sol. Nous avons souvent cédé à l’appel de l’ascenseur.
À midi, nous avons reprit la route car nous avions réservé des billets pour visiter le château d’Édimbourg. Une fois arrivé à proximité, compte tenu de notre avance, nous sommes allé boire un coup dans un bar. J’y ai découvert des bières qui semblaient avoir été mélangées avec du lait, mais il s’agissait visiblement d’un simple effet visuel dû à une mousse lourde en raison des vieilles tireuses qu’ils utilisaient et qu’ils devaient pomper pour les mettre en action. Comme quoi, on en apprends tous les jours et partout.
La visite du château était particulièrement longue, nécessitant de marcher beaucoup mais fut super cool. Il y avait de vastes murailles, des canons, des meurtrières, de hauts remparts, une partie reconstituée des prisons de guerre et prisons militaires, dont certaines cellules paraissaient plus confortable que certains logements d’étudiants d’aujourd’hui…
Au sein de la boutique souvenirs, il y avait des catapultes tailles-crayons, mais un peu cher bien que sympa. Comme j’avais déjà craqué pour quelques bricoles ce jour-là, j’ai décidé de m’abstenir. Il y aura bien d’autres souvenirs et bricoles sur lesquels je pourrais craquer.
Le soir, nous sommes allé mangé tardivement dans un restaurant indien appelé le Dishoom, incroyablement bon et après avoir trop mangé comme à chaque fois depuis notre arrivée à Édimbourg, nous avons reporté la visite de la bibliothèque nationale pour le lendemain.
Pour le retour à l’auberge de jeunesse, nous sommes passé par un escalier sans fin, un super gain de temps mais je l’ai senti passé, j’avais les jambes coupés par l’effort une fois arrivé en haut.
Petit à petit, je parviens à comprendre un peu mieux ce qu’on me dit en anglais, mais les gens ont tout de même tendance à parler trop vite pour moi, ce qui rend la compréhension quasiment impossible pour ce deuxième jour. Pour le moment, mon cousin est encore avec moi, mais lors de son départ vendredi, je me demande vraiment si je vais réussir à m’en sortir. Les échanges en anglais ne vont pas être triste.
Pour ce soir, l’envie de dormir n’est pas si loin, et bien qu’on est vu pleins de trucs, je n’ai pas grand chose à en dire, je suis clairement épuisé et l’envie d’aller me coucher est palpable. Après une pseudo participation à un jeu « trouve le film et/ou la chanson », j’ai décidé de céder aux sirènes du lit.
Le fou qui avait laissé la fenêtre ouverte la nuit précédente semble être partit ou à renoncer à ce projet sans foi ni loi, ce n’est donc pas le froid qui m’a réveillé ce matin là, mais le départ très matinal de plusieurs occupants de la chambre et je me suis décidé à me lever dans la foulée. Malheureusement, le temps de me préparer, la salle commune était envahi à cause du petit déjeuner, la journée à donc commencé par un brouhaha conséquent et un petit mal de crâne des familles.
Une fois mon cousin levé à son tour, nous sommes partis prendre un petit déjeuner bien trop copieux avant d’aller à la bibliothèque nationale d’Édimbourg. Cependant, la chance n’était pas de notre côté, car il fallait réservé une place pour y entrer et il n’est pas possible de la visiter. C’est un endroit plutôt réservé pour les étudiants et les chercheurs en études supérieurs, afin d’avoir accès à des ouvrages rares et précieux. A la place, la dame de l’accueil nous a conseillé d’aller en face, à la bibliothèque municipale, mais elle a eu la gentillesse de nous montrer quelques photos de la bibliothèque avant qu’on parte, on a donc pu entrapercevoir à quoi cela ressemblait.
Une fois là-bas, des airs de CDI, de salle de classe, il paraissait presque illégal de faire le moindre bruit dans la bibliothèque. Nous en avons profité pour se poser quelques heures car il pleuvait dehors. Après environ deux bonnes heures pendant lesquelles j’ai débuté l’écriture de quelques pages du livre sur l’Écosse, nous avons fini par quitter l’endroit et avons apprécié de pouvoir parler normalement pour la première fois, ainsi que d’entendre un peu de bruit « normal ».
Le reste de la journée a constitué à visiter quelques magasins, puis de finir à l’auberge de jeunesse jusqu’à dix-neuf heures, où nous sommes allé manger pour la première fois, les célèbres fish and chips, le tout suivit d’un dessert. Une fois de plus, un repas bien trop copieux mais délicieux.
Au retour, comme mon cousin repartait très tôt en avion et que je prenais la route dans la matinée, nous ne nous sommes pas fait prié pour aller se poser et dormir. Cette petite journée détente était tout à fait adaptée face à la météo grise et pluvieuse.
Encore un réveil très matinal vers quatre heures du matin, mais mon cousin était déjà partit à l’aéroport pour prendre son avion. Après une douche revigorante, je suis descendu dans la salle commune profiter d’un peu du calme où l’auberge de jeunesse n’est pas encore réveillée.
L’objectif du jour, atteindre le bon bus pour rejoindre le parking où se trouve la voiture de location et prendre la route. Pas impossible certes, mais un vrai défi sans mon guide bilingue, qui a gérer ces trois premiers jours sans faillir, ainsi que toute la logistique, que je remercie grandement pour tout ça.
Après avoir pris le petit déjeuner à l’auberge de jeunesse pour la première fois, j’ai réussi à trouver le bon bus et rejoint le parking où se trouvait la voiture. Le chauffeur du bus était adorable en comparaison de celui emprunté avec mon cousin, il s’est montré courtois et patient malgré mon niveau d’anglais déplorable.
Arrivé à la voiture, j’ai vite retrouvé les clés dans ma valise, chose étonnante vu la manière dont j’avais tout bourré à l’intérieur pour fermer celle-ci à mon départ de l’auberge de jeunesse.
Ensuite vint le calvaire d’une longue route qui dura de neuf heures du matin à quinze heures de l’après-midi, avec évidemment des pauses mais surtout, j’ai roulé tout doux, car j’étais à gauche sur la route et à droite dans la voiture… une vraie expérience de conduire du mauvais côté de la route et de la voiture. Étant donné le large gabarit de la voiture, j’ai régulièrement mangé la ligne extérieure de la route et quelques bandes de terre, même si effleurer serait un terme plus adapté, je n’ai pas eu d’accident non plus.
Ce soir, en guise de repas, je suis passé dans un petit supermarché et j’ai acheté des trucs qui me faisaient envie de les goûter, principalement des gâteaux et autres sucreries. Pour finir cette journée, je rêve d’une bonne douche chaude, il fait un froid de canard, tout le monde dans cette nouvelle auberge de jeunesse près du Loch Ness, portent bonnet, écharpe et veste pour supporter la température. C’est quand même dingue que les gérants refusent de mettre le chauffage au vu du temps qu’il fait. Ceci conclut ma première journée seul.
Conclusion : Au secours cousin !
Ce fut un réveil tardif comparé à ces derniers jours, mais comme le programme du jour est la visite du musée du Loch Ness, ce n’est pas très gênant, ce dernier n’ouvrant pas avant dix heures. Il n’y a pas beaucoup d’activité d’intérieur à faire dans la région où je me trouve, c’est compliqué de visiter des lieux en extérieur avec la pluie constante.
Conduire sous la pluie battante et du mauvais côté de la route fut d’autant plus difficile, par chance, le musée n’est qu’à quinze minutes de route et le parking devant est gratuit, donc pas besoin de tourner en ville pour trouver une place.
La visite était sympa, évidemment tout n’est que photos floues et témoignages, mais cela reste une légende assez cool. Le fait que la boutique souvenir soit aussi grande et vaste que les salles de la visite du musée est assez fou, sans compter qu’au milieu des choses en rapport avec le Loch Ness, il y avait à vendre des goodies Hello Kitties, Padington et même Jurassik Park… totalement hors sujet. A cause de mon niveau d’anglais, je n’ai pas réussi à formuler la question pour demander aux vendeurs le pourquoi du comment.
Pour l’après midi, je ne bouge pas alors je rédige ce carnet de voyage et j’avance un peu sur l’histoire en rapport avec l’Ecosse, quelques scènes, quelques passages auxquels je pense mais qui ne seront pas avec certitude dans la version finale.
En fin de journée, petit arc-en-ciel et un repas copieux, en revanche j’ai résisté au dessert, un sacré miracle de ma part. Ensuite, j’ai passé la majeure partie de ma soirée sur mon téléphone, ne réussissant pas à parler avec qui que ce soit à l’auberge de jeunesse, vive mon asociabilité et mon niveau d’anglais au ras des pâquerettes.
Aujourd’hui, j’ai prévu d’aller visiter les ruines du château d’Urquhart, niché proche du Loch Ness. En plus ce matin, il fait beau, il y a un ciel dégagé et un soleil éblouissant, sans doute une première depuis que je suis en Écosse et la première fois que j’ai l’occasion d’utiliser mes lunettes de soleil depuis que je suis arrivé. L’endroit n’ouvrant ses portes qu’à neuf heures trente, je passe le temps en rédigeant les premières lignes de ce carnet de voyage, tout en déjeunant des tictacs… pas le plus adapté pour attaquer cette nouvelle journée.
Arrivé à l’ouverture au château d’Urquhart, je suis dans les premiers de la file d’attente qui prend très vite de l’ampleur, l’endroit est visiblement populaire. Une fois encore, une vaste boutique cadeau mais aussi un petit musée qui retrace l’histoire du château avant la visite des ruines ayant subsister aux différentes guerres.
Pour finir, j’ai assisté à la diffusion d’un petit court métrage sur l’histoire du château, ainsi que des événements ayant amené la structure à finir dans cet état. Chose notable, il était possible d’avoir des sous-titres si on en faisait la demande, j’ai pu donc pleinement profiter de la diffusion et tout comprendre. Comme beaucoup de lieux de par le monde, le château d’Urquhart a été la pierre angulaire de nombreux conflits militaires et politiques, de sa construction à sa destruction.
Un petit moment de détente l’après-midi, puis je me suis mis au travail au soleil, pour profiter un peu du beau temps et me remettre de la marche de ce matin composée de bien trop d’escaliers (Cela avait été accompagné d’une petite crise d’asthme en fin de visite, j’avais grandement sous estimer les efforts physiques nécessaires pour visiter tous les coins et recoins du château.
Ce soir pour le dîner, j’hésite entre aller tester un restaurant du coin ou me limiter à un sachet de nouilles instantanées, mais comme c’est un peu vide dans les environs, mes possibilités sont limités.
Après un réveil très matinal et avoir flemmarder un peu au lit en dépensant le peu de données qu’il me restait de disponibles à l’étranger, je me suis préparé. Mon sac fait, ma valise prête et le tout chargé dans la voiture, je n’ai pas tarder à prendre la route.
Je suis passé à l’accueil pour m’assurer que tout était en ordre et heureusement, j’avais oublié de leur rendre la clé du dortoir dont je ne m’étais jamais servit, la porte était constamment laissée ouverte par les autres occupants, j’avais donc abandonné moi aussi l’idée de pouvoir verrouiller.
Sur la route pour l’île de Sky, j’ai aperçu un petit monument et je me suis garé un peu plus loin et je suis allé voir dans le froid et le vent, une petite marche de quinze minutes plus tard, j’y étais. Ce n’était pas très grand, il s’agissait d’un petit mémorial d’une guerre ayant eut lieu dans la vallée où je me trouvait. Seul gros problème pour moi, l’endroit était marécageux et je suis repartit avec les pieds trempés. Il a fallut le chauffage de la voiture et une bonne heure d’attente avant que mes chaussures arrêtent de faire pouic-pouic.
Pour midi, j’ai enchaîné par hasard sur la visite du château d’Eillen Donan. Une grosse bâtisse en parfait état, pas très grand mais très joli. En revanche, il était interdit de faire des photos dans certaines pièces à l’intérieur, très probablement dans le but de vendre les guides illustrés que j’ai acheté d’ailleurs… je crois que je me suis fait avoir…
En milieu d’après midi, je suis arrivé à l’auberge de jeunesse, mais encore deux heures trop tôt malgré mes activités du jour. Il faut que j’attende pour pouvoir faire mon entrée, même si tout est déjà réglé et que les gérants sont sûrement sur place. J’ai un peu de mal avec cette façon de faire…
Je suis allé passé un peu le temps dans un café, avec un chocolat chaud fait avec du lait cette fois, assez rare pour le stipuler. Ceci accompagné d’un brownie très bon mais ultra bourratif, après seulement la moitié, impossible d’en manger davantage. Comme ils fournissaient des petites boites en cartons pour éviter le gâchis, je repartirai avec.
De retour à l’auberge de jeunesse, la gérante à bien voulut faire mon entrée avant l’ouverture dite « officielle ». Plus avenant et compréhensive que ceux de la précédente auberge de jeunesse, elle a prit le temps de me faire visiter, m’a amener à mon dortoir et puis à prit le temps de me montrer sur une carte les différents lieux à visiter sur l’île de Sky.
Dans la soirée, après avoir mangé à l’indien réputé de la ville, j’ai enfin pu avoir ma toute première vraie conversation avec un écossai. Il s’appelait Callum et bien que j’avais oublié de lui demander et de me présenter aussi le jour même. Bien que j’ai pas mal galérer, j’ai réussi à lui poser pas mal de questions sur les légendes et mythes du pays, ainsi que les symboles celtiques qui lui étaient familiers et étaient ancrés dans le quotidien. Il en est ressortit qu’à part le triquetra et la croix celtique, les autres symboles découlaient plus de la pop culture que de la culture écossaise.
Il s’agit sans doute d’informations trop limités pour déterminer dés à présent ce que je vais utiliser dans mon roman, mais comme mon niveau d’anglais ne me permet de parler qu’à des personnes ayant un minimum de patiente et acceptant de faire l’effort de parler doucement, je suis déjà content d’avoir eut des réponses et un échange sur lequel me baser.
Réveil très matinal, par chance mon voisin de lit, le dénommé Callum (comme quoi il n’y avait pas tant de dortoirs que cela), avait le sommeil assez lourd pour que je ne le réveil pas à chaque fois que j’esquissais le moindre mouvement. Une fois totalement réveillé, préparé et motivé à aller visiter de nouvelles choses, je me suis mis en tête d’aller marcher un peu sur la plage, puis d’enchaîner sur « l’Irishman’s point », une pointe de rochers qui affronte l’océan. Une personne normale aurait emprunter le bon chemin et aurait boucler cette balade en trente minutes, mais pas votre serviteur. Avec un non-sens inégalé et un sens de l’orientation négatif, je me suis perdu, trompé plusieurs fois de chemin et j’ai fini dans une lande, à m’enfoncer dans la boue… loin, très loin de mon trajet d’origine et sans comprendre comment j’en étais arrivé là.
Complètement épuisé, je suis parvenu à retourner à l’auberge de jeunesse pour repartir cinq minutes plus tard afin de manger un petit quelque chose au café breakfast de la veille. En revanche, mon exploration sauvage m’avait tellement fatigué, que je m’endormais presque sur le chemin du retour, une fois revenu, j’ai décidé de m’accorder une petite sieste.
Après environ deux heures d’un sommeil profond, j’ai enfin réussi à émerger. Je pense à aller faire un tour en voiture à présent, même si ma motivation pour ce faire est encore vacillante.
Je suis allé à Elgol par une petite route où seule une voiture peut passer et bardée de petits empiétement pour laisser passer celui qui arrive en face. Une route avec de magnifiques paysages mais épuisante mentalement à emprunter, une vigilance constante est nécessaire. Le retour de nuit fut plus facile à gérer, car voir les phares permettait de mieux anticiper.
Le soir, après un repas cuisiner rapidement, j’ai échanger à nouveau avec Callum. Je n’ai cependant pas tenu bien longtemps, la journée avait été tellement épuisante, que je suis allé me coucher assez tôt ce soir là.
Nuit courte et pas géniale, les courbatures de la marche de la veille se faisait sentir. Aujourd’hui, exploration d’une partie du nord de l’île. Si cela ne me prend pas trop de temps, je retournerai en fin de journée ou d’aprèm dans la partie sud, voir ce qu’ils appellent les fontaines des fées.
Après un coup d’œil rapide et avoir pris quelques photos de l’endroit appelé Old Man of Storr, je suis allé aux fontaines des fées.
Un endroit magnifique malgré la météo mitigée ce jour là. Explorer l’endroit à néanmoins demandé une marche particulièrement longue à l’aller, puis au retour, le chemin devenant un sentier, mais ne faisant pas le tour, il fallait juste faire demi-tour pour revenir. J’ai cru que je n’atteindrais jamais ma voiture en revenant tant j’avais mal et jambes et mon asthme était présent.
Ce soir, après avoir fait une machine de mon linge et de mes habits de la balade, je m’étais mis de la boue partout, il fallait que je prépare mes affaires pour mon départ le lendemain matin. J’en ai aussi profité pour mettre ma valise dans la voiture en avance en ne gardant que le strict minimum pour la nuit et le lendemain matin. Quand je suis allé me coucher, tout était prêt pour la suite et la fin de mon voyage.
Ce matin là, départ de l’auberge de jeunesse sur les coups de neuf heures, pour commencer je suis partit en direction de Fort William, afin de rejoindre le viaduc de Glenfinnan, lieu culte de la scène du train du Poudlard Express de Harry Potter.
Lieu vraiment sympa, même si la météo n’était pas géniale, il ne pleuvait pas, c’était déjà ça. Longue et difficile marche pour atteindre les différents points de vues accessibles pour prendre des photos et regarder l’endroit à loisir.
Comme cela m’avait pris tout de même toute la matinée pour atteindre le viaduc en voiture, je pouvais maintenant me diriger vers l’hôtel, même s’il me restait encore trois bonnes heures de route pour y passer les dernières nuits de mon voyage. La route a été longue et difficile, ce qui a multiplier les arrêts et augmenter le temps que cela m’a prit.
L’hôtel a été facile à trouver, il se démarquait au sein de la rue principale du centre ville. Après avoir garée la voiture sur le parking privé de l’hôtel, j’ai fait mon arrivée avec l’agent d’accueil, récupéré mes clés de ma chambre et je suis allé me poser quelques minutes.
L’hôtel était décoré pour Halloween, mais même sans ça, son style vieillot et kitch, vétuste et mal éclairé lui donnait des airs d’hôtel hanté.
Dans l’ensemble, cette fin de journée est plutôt calme, la chambre est très limite pour le prix, mais au moins c’est propre. Le bon côté de l’hôtel c’est qu’ils fournissent les serviettes de bains, je vais donc pouvoir faire correctement sécher la mienne pour le départ en avion, il sera ainsi plus facile de boucler ma valise en prévision du retour.
Réveil matinal à l’hôtel, c’est plutôt calme mais le wifi est vraiment mauvais. Pour le moment, entre la flemme et le temps pluvieux de dehors, j’ai décidé de flâner un peu en pyjama. J’irais explorer un peu plus tard, en espérant que le temps s’améliore un peu d’ici là.
Plus tard, je suis allé faire un petit tour dans les boutiques de Callander, puis repas de midi dans un des rares restaurant qui reste ouvert pour le service de midi jusqu’à quinze heures. Ensuite, petite marche sous la pluie, pour ne pas finir trempé j’ai fini par retourner à l’hôtel et je me suis endormit sans m’en rendre compte. Cette journée calme m’a fait le plus grand bien.
Au soir, je suis à nouveau aller tester un restaurant du coin, après tout, comme il s’agit de mon avant dernier jour sur place, autant profiter, même si j’avoue que je n’ai pas fait grand chose aujourd’hui.
Pour occuper ma soirée en mode détente, j’ai regardé quelques épisodes d’une série puis d’un manga et j’ai organiser mes bagages pour y caler de manière un peu sûre, tous mes achats. Un tétris un peu compliqué à réaliser, mais qui me facilitera la vie à l’aéroport.
Encore un réveil particulièrement matinal, mais ce n’est pas plus mal comme je dois quitter l’hôtel aujourd’hui et terminer de préparer mes affaires, allant à l’aéroport dés ce soir. Le vol partant très tôt demain matin, je ne vois pas l’intérêt de prendre une chambre pour que la quitter au beau milieu de la nuit, devant arriver à l’aéroport pour quatre heures du matin.
Aujourd’hui j’ai eux choses de prévu pour le moment, aller chez le barbier ce matin, puis ensuite aller voir les statues géantes des Kelpies. À part ça, je ne sais pas encore de quelle manière je vais occuper ma journée.
Longue matinée avec beaucoup d’attente pour passer chez le barbier, en plus je pensais qu’il me raserait avec une lame, mais il a tout fait au rasoir électrique, le résultat est quelque peu décevant. Ça n’a pas coûter cher et le vivre au moins une fois était sympa comme expérience.
Ensuite, j’ai pris la route pour aller visiter les Kelpies géants et sur la route j’ai fait deux arrêts. Un premier au château de Doune et un deuxième au château de Stirling. Le premier n’était pas bien grand et le deuxième bien trop grand et la visite aussi bien plus intéressante. Cette fois d’ailleurs, au château de Stirling, la licorne en était l’emblème principale.
Ces visites ont fortement entamé ma dernière journée, car j’avais envisagé d’arriver aux Kelpies pour midi et j’y étais seulement à quinze heures. C’est plutôt bien car je dois passer le plus de temps possible avant d’aller rendre la voiture à l’agence de location et de me rendre ensuite à l’aéroport.
Au moment où j’écris ces dernières lignes, il est dix-huit heures et il me reste encore dix heures à attendre avant de pouvoir aller au contrôle des bagages, puis l’attente à l’embarquement et ainsi de suite, le retour promet d’être particulièrement long.